Eric Garroustet, président du SFEG, syndicat membre de l’UIE a été interviewé par Var Matin au sujet de l’augmentation du nombre de forages domestique. Un type de forage qui incombe au propriétaire de le déclarer en mairie avec un document cerfa. Dans les faits on est loin du recensement comme l’explique Eric Garroustet.
Extrait d’interview :
Comment la sécheresse influe-t-elle sur l’activité des foreurs?
À partir du moment où on parle de sécheresse, les gens se demandent pourquoi ne pas en faire. Plus on en parle, plus les gens veulent faire un forage. Il y a un regain, y compris de la géothermie. Les carnets de commandes sont remplis, mais la liste des professionnels n’est pas extensible. Il y a plusieurs mois d’attente.
Êtes-vous alerté sur une baisse des nappes d’eau?
Il y a une représentation à une échelle globale qui est un peu alarmiste. Je discutais avec un foreur du Var qui n’a pas constaté des niveaux plus bas, dans les profondeurs. Un professionnel connaît sa zone d’intervention. Foreur est un métier qu’on ne peut pas délocaliser. On a un vieux métier. C’est la première fois qu’on est confronté à des interdictions.